lundi, 27. mai 2024
De Rohit Jain
Paru dans le cadre de la publication INES « Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté », 20 avril 2024.
La version française de l'« Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté » sera progressivement publiée sur le blog au cours des prochaines semaines et fera l'objet d'un événement public cet automne à Lausanne avec la présentation de la version imprimée. Plus d'informations suivront avant les vacances d'été en juin. En cas de questions ou d'intérêt, vous pouvez contacter les responsables du projet Giorgia Piffaretti ou Maria-Cecilia Quadri .
Vous connaissez peut-être cette image : le dimanche des élections ou des votations, les président.e.s des principaux partis suisses se font face au cours d'un grand débat télévisé et interprètent la volonté du peuple : « le peuple » a dit cela, il pense comme ceci et fonctionne comme cela. Je me demande alors: qui est donc ce « peuple » dont tout le monde parle ? Et pourquoi personne ne s'inquiète sérieusement d'une démocratie dans laquelle plus d'un quart de la population, soit plus de deux millions de personnes, n'a aucun droit politique au niveau national en raison de ses origines ou – du moins indirectement – en raison de sa couleur de peau ?
Je ne me souviens pas qu'un des grands partis – à savoir le PS, les Verts, le Centre ou le PLR – ait jamais fait de ce déficit démocratique l'un de ses principaux thèmes. Est-ce trop délicat sur le plan de la realpolitik ? Ne sont-ils pas au courant ? Cela leur est-il égal ? Ou en sont-ils même satisfaits ?
Il s'agit probablement de la question de politique démocratique la plus importante depuis l'introduction du droit de vote et d'éligibilité des femmes en 1971. Dans ce qui suit, je voudrais discuter de trois raisons – plus ou moins connues – qui peuvent expliquer pourquoi la Suisse, malgré son image démocratique d'elle-même, n'a encore jamais lancé de réforme sérieuse des droits civiques. La première thèse est la suivante: ce n'est pas possible. La seconde: ce n'est pas souhaité. Et la troisième: ce n'est pas imaginable.
1. UNE RÉFORME DE LA CITOYENNETÉ N'EST PAS POSSIBLE SUR LE PLAN DE LA REALPOLITIK....
Depuis la fin des années 1990, on a entendu de la gauche et du centre qu'une réforme de la citoyenneté n'avait politiquement aucune chance. Si une initiative sur une réforme de la citoyenneté devait échouer – tel est l'argument – le sujet serait écarté pour les vingt prochaines années. Au lieu de cela, il vaut mieux faire de petits pas réalistes. Oui, la montée de l'UDC populiste de droite à cette époque a modifié les rapports de force au Parlement et la souveraineté d'interprétation dans la politique migratoire. Mais la stratégie de realpolitik de la gauche et des libéraux a conduit à un affaiblissement progressif de leurs propres exigences. Un exemple: en 2004, une initiative modérée pour la naturalisation facilitée de la deuxième génération a été rejetée à 56,8%. Dans le même temps, la naturalisation de la troisième génération à la naissance a été refusée à 51,6%. Ces échecs ont mené au lancement, quelques années plus tard, d'une initiative qui exigeait la naturalisation facilitée de la troisième génération. L'initiative a finalement été adoptée en 2017. Bien que l'on puisse s'incliner devant une telle ténacité, il ne s'agissait guère d'une victoire. La bataille de repli au nom de la realpolitik a consolidé les rapports de force xénophobes. Alors que l'on pouvait au moins discuter de réformes substantielles de la citoyenneté dans les années 1990 et au début des années 2000, cela ne semble plus possible depuis.
2. LES NATURALISATIONS NE SONT PAS SOUHAITÉES AU CŒUR DE LA CONCEPTION DE L'ÉTAT...
La réforme de la citoyenneté n'était pas une priorité et n'était donc, en fin de compte, pas même souhaitée. Cette réticence renvoie à une raison plus profonde, ancrée dans la construction de la politique nationale en matière d'étranger.ère.s et de citoyenneté dès le début du 20e siècle. A l'époque déjà, la Suisse était un pays d'immigration aux ramifications internationales et certains quartiers comptaient une proportion d'étranger.ère.s de plus de trente pour cent. L'industrialisation avait le vent en poupe et l'économie profitait tant des travailleur.se.s étranger.ère.s que des entreprises coloniales. La citoyenneté était relativement libérale au niveau national. La liberté de circulation était plus ou moins assurée et dans la lutte contre une «emprise de l'étranger», on discutait sérieusement d'une naturalisation à la naissance ( jus soli ). Cela favoriserait une identification rapide de la deuxième génération avec la Suisse.
L'atmosphère ouverte se mit à changer autour de la Première Guerre mondiale, époque à laquelle est apparu le noyau de l'appareil politique national, encore valable aujourd'hui, en matière de migration : en 1917, il fut décidé par ordonnance d'urgence de fonder la Police fédérale des étrangers. En 1934, on instaura la loi fédérale sur le séjour et l'établissement des étrangers ( LSEE ), en vigueur jusqu'en 2007. Entre-temps, le discours sur la surpopulation étrangère avait évolué en direction des présages eugéniques et antisémites et avait adopté une tendance ethnique, voire raciste. On parlait de plus en plus du noyau d'une nation homogène, étroitement lié à l'ascendance et la tradition et souvent accompagné de caractéristiques diffuses telles que la « particularité nationale » ou les « us et coutumes ». Dans la nouvelle pratique d'autorisation de séjour et de naturalisation, les étrangers étaient évalués en fonction de la « qualité » ou de la « capacité d'adaptation »; des critères qui, implicitement ou explicitement, se référaient souvent à des schémas d'interprétation anthropologiques raciaux. Les architectes de cette défense contre les étrangers, tels que Max Ruth, Ernst Delaquis ou Heinrich Rothmund – ou plus tard les populistes de droite James Schwarzenbach ou Christoph Blocher – étaient convaincus que la Suisse dépendait de la migration pour des raisons économiques et que les naturalisations étaient inévitables. Cependant, les étranger.ère.s naturalisé.e.s ne devraient jamais faire partie du noyau dur, mais seulement représenter une correction du peuple de l'Etat. La naturalisation des étranger.ère.s n'était donc pas l'objectif souhaité de la politique, mais seulement une exception pragmatique. Bien qu'un tel noyau völkisch n'ait jamais été explicitement matérialisé par des termes ethniques ou raciaux dans les textes de loi, cette logique caractérise encore aujourd'hui la politique en matière de migration et de droits civiques, ainsi que l'image que la nation a d'elle-même. Et j'irai même jusqu'à dire que tou.te.s les étranger.ère.s ne le ressentent que trop souvent, au plus tard lors de la procédure de naturalisation.
3. LE COURAGE DE LA VISION: UNE SOCIÉTÉ DE MIGRATION DÉMOCRATIQUE EST ENVISAGEABLE
Cette prise de conscience peut sembler amère et susciter l'indignation. Mais elle ouvre aussi les yeux et fait place à de nouvelles voies d'action politique.
Depuis l'initiative Schwarzenbach de 1970, le rejet structurel des étranger.ère.s est projeté sur le populisme de droite. Avec cette fausse interprétation politique, la gauche et le centre ne s'assurent que trop souvent d'un statut supérieur de pilier de l'Etat, ouvert au monde – et de leur innocence démocratique. La droite, elle, n'exprime que ce qui est déjà établi dans le fondement étatique de la politique en matière de migration et de droits civiques. Pour changer quelque chose, il faudrait en assumer la responsabilité et transformer le noyau raciste de l'Etat en législation, politique et pratique administrative.
L'Initiative pour la démocratie, lancée en 2022, ou la motion Rechsteiner de 2021, sortent de la spirale du refoulement et prouvent ainsi qu'elles osent faire parler l'imagination. Au lieu de désespérer dans les remous passagers de la realpolitik ou de se plaindre du populisme de droite, elles montrent la vision politique d'une société de migration démocratique en Suisse et la volonté d'aller au cœur du problème. Le chemin pour y parvenir sera long et dépassera probablement l'acceptation ou le rejet d'interventions individuelles.
Sur ce chemin, les étranger.ère.s continueront d'être confronté.e.s au même problème que le mouvement des femmes. Leur inclusion politique ne peut être décidée que par ceux qui siègent déjà dans le club exclusif de la démocratie. L'histoire du mouvement des femmes montre que les migrant.e.s ne peuvent pas non plus s'attendre à ce que le système politique dépose ces droits à leurs pieds. Il n'y a pas de représentation naturelle de leurs intérêts ou de lobby en leur faveur dans la démocratie formelle. Ces droits politiques sont l'affaire d'une longue conquête qui exige une grande ténacité.
Un mouvement démocratique solidaire et post-migrant – à l'intérieur et à l'extérieur du Parlement et, espérons-le, avec le soutien des mouvements des travailleur.se.s et des femmes ainsi que d'une majorité suisse décente – doit donc prendre les choses en main. Il peut s'inscrire dans un long Civil Rights Movement à la Suisse, côtoyant ainsi: les manifestations des travailleur.se.s étranger.ère.s contre l'initiative Schwarzenbach et le statut de saisonnier.ère, le mouvement de solidarité autour de l'initiative Etre Solidaires et de la politique d'asile, la mise en œuvre des politiques d'intégration des années 1990, les luttes syndicales pour les droits sociaux des étranger.ère.s, les luttes antiracistes et l'établissement par l'Etat de la lutte contre le racisme. Ces mouvements montrent des dynamiques inclusives qui ont conduit à une amélioration formelle de la situation juridique et sociale des étranger.ère.s, tandis que la discrimination et la segmentation se poursuit dans des domaines tels que le travail, la formation et la culture.
La lutte ouverte et visionnaire pour une citoyenneté inclusive est un nouveau chapitre de ce mouvement vers une société de migration suisse démocratique et socialement juste. Pour savoir si l'on souhaite ou non obtenir une société de migration démocratique, il va falloir se demander si chaque individu, ONG ou parti est en mesure de soutenir activement cette cause.
Bibliographie
Regula Argast: Staatsbürgerschaft und Nation. Ausschließung und Integration in der Schweiz 1848–1933, Göttingen 2007.
Kijan Espahangizi: «Ein Civil Rights Movement in der Schweiz? Das vergessene Erbe der Mitenand-Bewegung (1974–1990)», dans : INES Blog, 18 octobre 2018.
Rohit Jain: «Von der ‘Zigeunerkartei’ zu den ‘Schweizermachern’ bis Racial Profiling. Ein Essay über ein helvetischen Staatsracismus», dans : Mohamed Wa Baile et al. (éd.): Racial Profiling. Racisme structurel et résistance antiraciste, Bielefeld 2019, p. 43-65.
Patrick Kury: Über Fremde reden: Überfremdungsdiskurs und Ausgrenzung in der Schweiz, 1900–1945, Zurich 2003.
ROHIT JAIN est titulaire d'un doctorat en anthropologie sociale de l'Université de Berne. De 2016 à 2019, il a été co-directeur d'INES. Il est cofondateur et codirecteur du projet à long terme de politique du souvenir « Schwarzenbach Komplex ».
lundi, 16. septembre 2024
De Stefanie Kurt
Le parcours menant à l’obtention du passeport suisse s’apparente symboliquement à un marathon parsemé d’obstacles. Le marathon, la discipline de course à pied la plus longue en athlétisme, correspond à la durée de séjour requise pour qu’une personne étrangère puisse déposer une demande de naturalisation. La course à obstacles, elle, se réfère aux défis qu’elle doit maîtriser. C’est en faisant preuve d’endurance et en franchissant tous les obstacles que la personne étrangère peut se voir délivrer le passeport suisse en franchissant la ligne d’arrivée.
Entre l'exotisme et la critique? La passé et l'avenir postcoloniale du spectacle du theâtre de Zürich
30.août 2018 21:00 – 22:00
Le spectacle de théâtre de Zurich a été une plate-forme pour le théâtre et l’art non-européens depuis le début des années 1980. Mais est-il qu’un simple spectacle superficiel en matière multiculturelle ou une consolation humanitaire aujourd'hui ? Quel est le potentiel et la responsabilité des échanges culturels mondiaux pour une décolonisation de la Suisse ? Pour répondre à ces questions un anthropologue social Rohit Jain s'entretiendra avec le directeur artistique du spectacle théâtral Matthias von Hartz - et tous-tes ceux-celles qui seront présents-tes. Entrée gratuite.
lundi, 19. août 2024
De Sandra King-Savić
Selon l’Office fédéral de la statistique, 2,4 % ou environ 179 000 personnes – couramment appelées secondos – sans nationalité suisse appartiennent à la catégorie des « ressortissants étrangers » de la deuxième génération. Pour ces personnes, il n’y a pas de naturalisation facilitée malgré de nombreuses interventions en ce sens. Ainsi, ces individus, en partie nés, élevés et socialisés en Suisse, doivent se soumettre à la procédure de naturalisation ordinaire avec tous les critères d’intégration qu’elle implique. Autrement dit, on exige de ces personnes le même niveau d’intégration que doivent démontrer toutes les personnes immigrées.
Forum & Late Night Show #NOUVELLESUISSE
22.septembre 2018 10:00 – 23.septembre 03:30
Elle est là depuis longtemps...Une #NOUVELLESUISSE. Depuis plus d'un an, INES réunit une collection de voix, de visages, d'histoires, d'images et de réalités issues de l'immigration. Le 22 septembre 2018, INES vous invite à des interventions de politique culturelle, des conférences, des débats politiques, des spectacles, à un Late Night-show et à une fête…
lundi, 12. août 2024
De Kijan Espahangizi
Le thème de l’intégration polarise. Il existe différentes conceptions de ce que signifie l’intégration. Ces divergences marquent également le débat sur la naturalisation en Suisse. Les uns estiment que la nationalité est l’aboutissement d’un long processus d’intégration et d’adaptation que les personnes immigrées doivent traverser avant de pouvoir être reconnues comme membres à part entière de la société. Les autres envisagent l’intégration comme une forme de participation à la société plutôt qu’une adaptation individuelle. Il incomberait donc également à la société d’accueil de la rendre possible, notamment par l’accès à des droits égaux. Dans cette optique, la naturalisation représente une condition importante en vue de réaliser l’intégration. D’autres encore, en particulier dans la deuxième et la troisième génération, perçoivent l’ensemble du débat sur l’intégration comme un affront, voire même comme une forme de racisme : comme si l’on n’était pas déjà originaire de Suisse depuis longtemps, même sans passeport rouge. Tout le monde parle d’intégration, mais pense à des choses différentes dans son discours.
Argumentaire pour un nouveau droit de cité
20.avril 2024 15:00 – 17:00
L'Argumentarium pour un nouveau droit de cité est publié par l'Institut Nouvelle Suisse INES et sera inauguré lors du Festival de la Inisiative pour la Démocratie le 20 avril à Berne !
lundi, 1. juillet 2024
De Simone Prodolliet
Certains cercles avancent qu’il est trop radical d’exiger un droit à la naturalisation. D’une part, il y a ceux qui craignent qu’une telle requête effraie le « peuple » et conduise à un rejet écrasant et colossal dans les urnes. On n’aurait ainsi rien gagné : au contraire, en essayant de faciliter la naturalisation, on risquerait de faire un grand saut en arrière et d’aller jusqu’à perdre les progrès accomplis à ce jour.
Lesung Argumentarium für ein neues Bürgerrecht: Schweizer Demokratie in der Sackgasse? / Lecture Argumentaire pour un nouveau droit de cité
22.juin 2024 10:00 – 12:00
Schweizer Demokratie in der Sackgasse?
Ein Viertel der Bewohner in der Schweiz hat kein Bürgerrecht, und die Zahl steigt. Ab wann ist eine Demokratie nicht mehr demokratisch?
Diskutiere mit dem Institut Neue Schweiz INES über ein nachhaltiges Bürgerrecht.
Die Diskussion zum Argumentarium für ein neues Bürgerrecht trägt zu einem besseren Verständnis der sozialen und politischen Fragen, die mit dem Bürgerrecht verknüpft sind und wie aktuelle Hürden für die Partizipation Aller überwunden werden können.
Lesung und Diskussion.
Mit: Rohit Jain & Georg Kreis
Moderation: Ariane Tonon & Jorge Cancio
Ort: Haus pour Bienne, Kontrollstr. 22, 2503 Biel
Datum: Samstag, 22. Juni, 10:00 - 12:00
Eintritt Kollekte
La démocratie suisse dans l'impasse?
Un quart des résidents en Suisse n'ont pas la nationalité suisse, et ce chiffre augmente. Quand une démocratie cesse-t-elle d'être démocratique?
Rejoignez le débat sur un nouveau droit de citoyenneté durable avec l'Institut Nouvelle Suisse INES.
La discussion sur l'argumentaire pour un nouveau droit de cité contribue à une meilleure compréhension des questions sociales et politiques liées au droit de cité et de la manière dont les obstacles actuels à la participation de tous peuvent être surmontés.
Lecture et discussion
Avec: Rohit Jain & Georg Kreis
Modération: Ariane Tonon & Jorge Cancio
Lieu: Haus pour Bienne, Kontrollstr. 22, 2503 Bienne
Date: Samedi 22 juin, 10:00 - 12:00
Entrée avec collecte
vendredi, 21. juin 2024
De Georg Kreis
_
Paru dans le cadre de la publication INES « Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté », 20 avril 2024.
La version française. La version française de l'« Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté » sera progressivement publiée sur le blog au cours des prochaines semaines et fera l'objet d'un événement public cet automne à Lausanne avec la présentation de la version imprimée. Plus d'informations suivront avant les vacances d'été en juin. En cas de questions ou d'intérêt, vous pouvez contacter les responsables du projet Giorgia Piffaretti ou Maria-Cecilia Quadri . _
La citoyenneté est, de nos jours, le plus souvent évoquée en lien avec d’enjeux actuels. Un regard sur l’histoire offre néanmoins une meilleure compréhension des défis d’aujourd’hui.
jeudi, 13. juin 2024
De Barbara von Rütte
Paru dans le cadre de la publication INES « Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté », 20 avril 2024.
La version française. La version française de l'« Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté » sera progressivement publiée sur le blog au cours des prochaines semaines et fera l'objet d'un événement public cet automne à Lausanne avec la présentation de la version imprimée. Plus d'informations suivront avant les vacances d'été en juin. En cas de questions ou d'intérêt, vous pouvez contacter les responsables du projet Giorgia Piffaretti ou Maria-Cecilia Quadri .
En sa qualité d'appartenance à un Etat, la citoyenneté a nécessairement une fonction à la fois inclusive et exclusive. D'un point de vue juridique, une personne appartient à un Etat – ou à plusieurs, dans le cas de personnes ayant une double nationalité ou une nationalité multiple – mais pas à tous les autres Etats. On a ce passeport, mais pas un autre. Quelqu'un peut exercer des droits politiques là-bas, mais pas ici.
lundi, 27. mai 2024
De Rohit Jain
Paru dans le cadre de la publication INES « Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté », 20 avril 2024.
La version française de l'« Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté » sera progressivement publiée sur le blog au cours des prochaines semaines et fera l'objet d'un événement public cet automne à Lausanne avec la présentation de la version imprimée. Plus d'informations suivront avant les vacances d'été en juin. En cas de questions ou d'intérêt, vous pouvez contacter les responsables du projet Giorgia Piffaretti ou Maria-Cecilia Quadri .
Vous connaissez peut-être cette image : le dimanche des élections ou des votations, les président.e.s des principaux partis suisses se font face au cours d'un grand débat télévisé et interprètent la volonté du peuple : « le peuple » a dit cela, il pense comme ceci et fonctionne comme cela. Je me demande alors: qui est donc ce « peuple » dont tout le monde parle ? Et pourquoi personne ne s'inquiète sérieusement d'une démocratie dans laquelle plus d'un quart de la population, soit plus de deux millions de personnes, n'a aucun droit politique au niveau national en raison de ses origines ou – du moins indirectement – en raison de sa couleur de peau ?
mercredi, 14. septembre 2022
De Asmaa Dehbi, Vorstandsmitglied INES
Diversity ist das Wort der Stunde und scheint Garant für eine gerechte und plurale Gesellschaft zu sein. Mit dem Erhalt des Swiss Diversity Awards in der Kategorie «Religion» nimmt die Preisträgerin und INES-Vorstandsmitglied Asmaa Dehbi eine kurze Einordnung des Diversitätsbegriffs vor.
jeudi, 19. mai 2022
De Fanny de Weck & Tarek Naguib
Fanny de Weck und Tarek Naguib diskutieren über die Möglichkeiten und Grenzen des Rechts im Kampf um ein Ausländer-, Asyl- und Bürgerrecht frei von Willkür und dafür mehr Gerechtigkeit. Dabei sind sie sich nicht immer einig, was mit einem Rechtsstreit vor Gericht erreicht werden kann und was nicht: wo seine Potenziale und wo seine Grenzen liegen? Letztlich geht es ihnen aber beiden darum, dass die Grund- und Menschenrechte von Menschen mit Migrationsgeschichte und Rassismuserfahrung auch umgesetzt werden - und dafür muss gekämpft werden.
samedi, 23. avril 2022
De Rahel El-Maawi, Rohit Jain, Franziska Schutzbach, Tarek Naguib
Die Arbeit des Institut Neue Schweiz INES ist vom Wunsch geprägt, laufende Debatten zu Migration, Diversität und Antirassismus zu dokumentieren, verschiedene Ansätze in Austausch zu bringen und offene strategische Fragen zu diskutieren. Im folgenden Gespräch thematisieren Rahel El-Maawi, Franziska Schutzbach, Tarek Naguib und Rohit Jain Fragen rund um Identitätspolitik, Repräsentation und Intersektionalität und verbinden diese miteinander. Ein Blogbeitrag in zwei Teilen. Zum Teil 2 des Gesprächs zu Antirassismus in the Making.
vendredi, 25. février 2022
De Tino Plümecke & Linda Supik
Der Anstieg der Todesfälle bei Menschen ohne Schweizer Pass ist mit 21,8 Prozent während des Pandemie-Jahres 2020 fast doppelt so hoch wie der von Menschen mit Schweizer Staatsangehörigkeit. Während die Sterberate bei Frauen mit Schweizer Staatsangehörigkeit in den untersuchten Altersgruppen 45- bis 64-Jährige und 65- bis 74-Jährige leicht abnahmen, stiegen die Sterberaten bei Frauen mit ausländischer Staatsangehörigkeit im Vergleich zum Vorjahr deutlich an. Dies ergibt eine Auswertung der statistischen Daten des Bundes durch unsere Gastautor*innen Tino Plümecke und Linda Supik.
jeudi, 23. décembre 2021
De Institut Neue Schweiz
In diesem letzten Blog-Beitrag im 2021 geben wir einen Einblick in die vier Vernissagen zum jüngst erschienenen HANDBUCH NEUE SCHWEIZ. Uns war es wichtig, Themen aufzugreifen, die das Institut Neue Schweiz INES auch im kommenden Jahr beschäftigen werden: ein neues Bürgerrecht, eine vielstimmige Bürger:innenschaft, diskriminierungsfreie Teilhabe und eine Schweiz, die für ihr globales Handeln Verantwortung übernimmt.
lundi, 29. novembre 2021
De Institut Neue Schweiz
Das HANDBUCH NEUE SCHWEIZ (Diaphanes Verlag) ist ab sofort im Buchhandel erhältlich - voller Migration, Vielfalt und Mehrfachzugehörigkeit. Es schafft eine vielstimmige Plattform, die zum Nachdenken, zum Gespräch und zur Diskussion einladen möchte - und die vor allem Mut machen soll: solidarisch und selbstkritisch. Wer sich ein Bild machen möchte, kann hier die Einleitung lesen.
vendredi, 10. septembre 2021
De Anisha Imhasly
An einem Samstagnachmittag anfangs Juni fanden sich rund fünfzig Menschen in der Gessnerallee Zürich ein, um auf Einladung von INES unter dem Titel „Demokratie und Vielfalt in der Kultur – eine kulturpolitische Debatte“ zu erfahren, wie es um diese Vielfalt in der Kultur bestellt ist. Dies vor dem Hintergrund eines zentralen Anliegens seitens INES: Nämlich, dass sich die demografische Realität der Schweiz in seinen Institutionen – etwa in Politik und Verwaltung, Recht, Medien, Bildung und Kultur – viel stärker abbilden muss. Was hier folgt, ist eine subjektive Einordnung der Diskussionen bzw. einige weiterführende Gedanken zum Thema.
dimanche, 30. mai 2021
De Institut Neue Schweiz und Demokratische Juristinnen und Juristen Zürich
In der Schweiz können seit je her Menschen, die hier geboren und aufgewachsen sind, ausgeschafft werden. Nur weil sie den Schweizer Pass nicht besitzen. Mit Annahme der Ausschaffungsinitiative und Verschärfungen im Bürgerrecht hat sich die Situation noch mehr verschlechtert. Rechtsanwalt Babak Fargahi, Filmhistorikerin Marcy Goldberg, Buket Bicer-Zimmermann, Schwester eines in die Türkei ausgeschafften Secondo, und Ständerat Paul Rechsteiner haben am 24. Mai 2021 im Rahmen der Veranstaltungsreihe Kosmopolitics über diese Missstände gesprochen. Hier kann das Video angesehen werden.
mardi, 23. juin 2020
De Institute Nouvelle Suisse
Depuis que George Floyd a perdu la vie à cause des violences policières racistes aux États-Unis, la solidarité autour du mouvement « Black Lives Matter » s'est aussi clairement manifestée en Suisse, dans les débats publics, dans la rue et dans les discussions personnelles. L'Institut Neue Schweiz (INES) se montre solidaire à ces manifestations et à la lutte contre le racisme anti-Noir.
vendredi, 1. mai 2020
De INES Institut Nouvelle Suisse
La pandémie due au coronavirus n'est pas seulement une crise sanitaire, mais aussi une crise sociale et économique. De nombreuses personnes sont menacées par le chômage, dépendront de l'aide sociale et devront s'endetter, y compris en Suisse. Cela aura des conséquences financières et sociales massives, mais aussi – ce que beaucoup ne savent pas – des conséquences juridiques. Le critère d'intégration économique joue un rôle décisif dans les décisions relatives au statut de résident et à la naturalisation. La pandémie actuelle est donc une menace existentielle pour de nombreuses personnes. Cela concerne potentiellement un quart de la population résidente qui n'a pas la nationalité suisse, mais qui paie ses impôts et contribue à façonner le pays au quotidien.
lundi, 16. janvier 2023
De Institut Neue Schweiz
Eine Runde der Schweizer Think-Tanks und Foresight Organisationen ist 2022 zusammengekommen, um über die Herausforderungen für die Demokratie zu diskturieren. Das Treffen fand auf Einladung der Stiftung Mercator Schweiz und der Schweizerischen Gemeinnützigen Gesellschaft statt. Ziel war es, offensichtliche wie verborgene Entwicklungen zusammenzutragen sowie konkrete Massnahmen zur Stärkung und Entwicklung der Demokratie der Schweiz zu identifizieren.
vendredi, 30. juin 2023
De Tarek Naguib
Um den Herausforderungen der Zukunft zu begegnen, braucht es laut INES eine verfassungsrechtliche Regelung, welche ein Gesetz zur Bekämpfung von Diskriminierung und Förderung der Gleichstellung verlangt. In diesem Sinne entwickelte INES-Co-Geschäftsleiter und Jurist Tarek Naguib eine Vorlage für ein Rahmengesetz zur Bekämpfung jeder Form von Diskriminierung.
lundi, 16. septembre 2024
De Stefanie Kurt
Le parcours menant à l’obtention du passeport suisse s’apparente symboliquement à un marathon parsemé d’obstacles. Le marathon, la discipline de course à pied la plus longue en athlétisme, correspond à la durée de séjour requise pour qu’une personne étrangère puisse déposer une demande de naturalisation. La course à obstacles, elle, se réfère aux défis qu’elle doit maîtriser. C’est en faisant preuve d’endurance et en franchissant tous les obstacles que la personne étrangère peut se voir délivrer le passeport suisse en franchissant la ligne d’arrivée.
lundi, 19. août 2024
De Sandra King-Savić
Selon l’Office fédéral de la statistique, 2,4 % ou environ 179 000 personnes – couramment appelées secondos – sans nationalité suisse appartiennent à la catégorie des « ressortissants étrangers » de la deuxième génération. Pour ces personnes, il n’y a pas de naturalisation facilitée malgré de nombreuses interventions en ce sens. Ainsi, ces individus, en partie nés, élevés et socialisés en Suisse, doivent se soumettre à la procédure de naturalisation ordinaire avec tous les critères d’intégration qu’elle implique. Autrement dit, on exige de ces personnes le même niveau d’intégration que doivent démontrer toutes les personnes immigrées.
lundi, 12. août 2024
De Kijan Espahangizi
Le thème de l’intégration polarise. Il existe différentes conceptions de ce que signifie l’intégration. Ces divergences marquent également le débat sur la naturalisation en Suisse. Les uns estiment que la nationalité est l’aboutissement d’un long processus d’intégration et d’adaptation que les personnes immigrées doivent traverser avant de pouvoir être reconnues comme membres à part entière de la société. Les autres envisagent l’intégration comme une forme de participation à la société plutôt qu’une adaptation individuelle. Il incomberait donc également à la société d’accueil de la rendre possible, notamment par l’accès à des droits égaux. Dans cette optique, la naturalisation représente une condition importante en vue de réaliser l’intégration. D’autres encore, en particulier dans la deuxième et la troisième génération, perçoivent l’ensemble du débat sur l’intégration comme un affront, voire même comme une forme de racisme : comme si l’on n’était pas déjà originaire de Suisse depuis longtemps, même sans passeport rouge. Tout le monde parle d’intégration, mais pense à des choses différentes dans son discours.
lundi, 1. juillet 2024
De Simone Prodolliet
Certains cercles avancent qu’il est trop radical d’exiger un droit à la naturalisation. D’une part, il y a ceux qui craignent qu’une telle requête effraie le « peuple » et conduise à un rejet écrasant et colossal dans les urnes. On n’aurait ainsi rien gagné : au contraire, en essayant de faciliter la naturalisation, on risquerait de faire un grand saut en arrière et d’aller jusqu’à perdre les progrès accomplis à ce jour.
vendredi, 21. juin 2024
De Georg Kreis
_
Paru dans le cadre de la publication INES « Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté », 20 avril 2024.
La version française. La version française de l'« Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté » sera progressivement publiée sur le blog au cours des prochaines semaines et fera l'objet d'un événement public cet automne à Lausanne avec la présentation de la version imprimée. Plus d'informations suivront avant les vacances d'été en juin. En cas de questions ou d'intérêt, vous pouvez contacter les responsables du projet Giorgia Piffaretti ou Maria-Cecilia Quadri . _
La citoyenneté est, de nos jours, le plus souvent évoquée en lien avec d’enjeux actuels. Un regard sur l’histoire offre néanmoins une meilleure compréhension des défis d’aujourd’hui.
lundi, 27. mai 2024
De Rohit Jain
Paru dans le cadre de la publication INES « Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté », 20 avril 2024.
La version française de l'« Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté » sera progressivement publiée sur le blog au cours des prochaines semaines et fera l'objet d'un événement public cet automne à Lausanne avec la présentation de la version imprimée. Plus d'informations suivront avant les vacances d'été en juin. En cas de questions ou d'intérêt, vous pouvez contacter les responsables du projet Giorgia Piffaretti ou Maria-Cecilia Quadri .
Vous connaissez peut-être cette image : le dimanche des élections ou des votations, les président.e.s des principaux partis suisses se font face au cours d'un grand débat télévisé et interprètent la volonté du peuple : « le peuple » a dit cela, il pense comme ceci et fonctionne comme cela. Je me demande alors: qui est donc ce « peuple » dont tout le monde parle ? Et pourquoi personne ne s'inquiète sérieusement d'une démocratie dans laquelle plus d'un quart de la population, soit plus de deux millions de personnes, n'a aucun droit politique au niveau national en raison de ses origines ou – du moins indirectement – en raison de sa couleur de peau ?
jeudi, 19. mai 2022
De Fanny de Weck & Tarek Naguib
Fanny de Weck und Tarek Naguib diskutieren über die Möglichkeiten und Grenzen des Rechts im Kampf um ein Ausländer-, Asyl- und Bürgerrecht frei von Willkür und dafür mehr Gerechtigkeit. Dabei sind sie sich nicht immer einig, was mit einem Rechtsstreit vor Gericht erreicht werden kann und was nicht: wo seine Potenziale und wo seine Grenzen liegen? Letztlich geht es ihnen aber beiden darum, dass die Grund- und Menschenrechte von Menschen mit Migrationsgeschichte und Rassismuserfahrung auch umgesetzt werden - und dafür muss gekämpft werden.
vendredi, 25. février 2022
De Tino Plümecke & Linda Supik
Der Anstieg der Todesfälle bei Menschen ohne Schweizer Pass ist mit 21,8 Prozent während des Pandemie-Jahres 2020 fast doppelt so hoch wie der von Menschen mit Schweizer Staatsangehörigkeit. Während die Sterberate bei Frauen mit Schweizer Staatsangehörigkeit in den untersuchten Altersgruppen 45- bis 64-Jährige und 65- bis 74-Jährige leicht abnahmen, stiegen die Sterberaten bei Frauen mit ausländischer Staatsangehörigkeit im Vergleich zum Vorjahr deutlich an. Dies ergibt eine Auswertung der statistischen Daten des Bundes durch unsere Gastautor*innen Tino Plümecke und Linda Supik.
lundi, 29. novembre 2021
De Institut Neue Schweiz
Das HANDBUCH NEUE SCHWEIZ (Diaphanes Verlag) ist ab sofort im Buchhandel erhältlich - voller Migration, Vielfalt und Mehrfachzugehörigkeit. Es schafft eine vielstimmige Plattform, die zum Nachdenken, zum Gespräch und zur Diskussion einladen möchte - und die vor allem Mut machen soll: solidarisch und selbstkritisch. Wer sich ein Bild machen möchte, kann hier die Einleitung lesen.
dimanche, 30. mai 2021
De Institut Neue Schweiz und Demokratische Juristinnen und Juristen Zürich
In der Schweiz können seit je her Menschen, die hier geboren und aufgewachsen sind, ausgeschafft werden. Nur weil sie den Schweizer Pass nicht besitzen. Mit Annahme der Ausschaffungsinitiative und Verschärfungen im Bürgerrecht hat sich die Situation noch mehr verschlechtert. Rechtsanwalt Babak Fargahi, Filmhistorikerin Marcy Goldberg, Buket Bicer-Zimmermann, Schwester eines in die Türkei ausgeschafften Secondo, und Ständerat Paul Rechsteiner haben am 24. Mai 2021 im Rahmen der Veranstaltungsreihe Kosmopolitics über diese Missstände gesprochen. Hier kann das Video angesehen werden.
vendredi, 1. mai 2020
De INES Institut Nouvelle Suisse
La pandémie due au coronavirus n'est pas seulement une crise sanitaire, mais aussi une crise sociale et économique. De nombreuses personnes sont menacées par le chômage, dépendront de l'aide sociale et devront s'endetter, y compris en Suisse. Cela aura des conséquences financières et sociales massives, mais aussi – ce que beaucoup ne savent pas – des conséquences juridiques. Le critère d'intégration économique joue un rôle décisif dans les décisions relatives au statut de résident et à la naturalisation. La pandémie actuelle est donc une menace existentielle pour de nombreuses personnes. Cela concerne potentiellement un quart de la population résidente qui n'a pas la nationalité suisse, mais qui paie ses impôts et contribue à façonner le pays au quotidien.
vendredi, 30. juin 2023
De Tarek Naguib
Um den Herausforderungen der Zukunft zu begegnen, braucht es laut INES eine verfassungsrechtliche Regelung, welche ein Gesetz zur Bekämpfung von Diskriminierung und Förderung der Gleichstellung verlangt. In diesem Sinne entwickelte INES-Co-Geschäftsleiter und Jurist Tarek Naguib eine Vorlage für ein Rahmengesetz zur Bekämpfung jeder Form von Diskriminierung.
Entre l'exotisme et la critique? La passé et l'avenir postcoloniale du spectacle du theâtre de Zürich
30.août 2018 21:00 – 22:00
Le spectacle de théâtre de Zurich a été une plate-forme pour le théâtre et l’art non-européens depuis le début des années 1980. Mais est-il qu’un simple spectacle superficiel en matière multiculturelle ou une consolation humanitaire aujourd'hui ? Quel est le potentiel et la responsabilité des échanges culturels mondiaux pour une décolonisation de la Suisse ? Pour répondre à ces questions un anthropologue social Rohit Jain s'entretiendra avec le directeur artistique du spectacle théâtral Matthias von Hartz - et tous-tes ceux-celles qui seront présents-tes. Entrée gratuite.
Forum & Late Night Show #NOUVELLESUISSE
22.septembre 2018 10:00 – 23.septembre 03:30
Elle est là depuis longtemps...Une #NOUVELLESUISSE. Depuis plus d'un an, INES réunit une collection de voix, de visages, d'histoires, d'images et de réalités issues de l'immigration. Le 22 septembre 2018, INES vous invite à des interventions de politique culturelle, des conférences, des débats politiques, des spectacles, à un Late Night-show et à une fête…
Argumentaire pour un nouveau droit de cité
20.avril 2024 15:00 – 17:00
L'Argumentarium pour un nouveau droit de cité est publié par l'Institut Nouvelle Suisse INES et sera inauguré lors du Festival de la Inisiative pour la Démocratie le 20 avril à Berne !
Lesung Argumentarium für ein neues Bürgerrecht: Schweizer Demokratie in der Sackgasse? / Lecture Argumentaire pour un nouveau droit de cité
22.juin 2024 10:00 – 12:00
Schweizer Demokratie in der Sackgasse?
Ein Viertel der Bewohner in der Schweiz hat kein Bürgerrecht, und die Zahl steigt. Ab wann ist eine Demokratie nicht mehr demokratisch?
Diskutiere mit dem Institut Neue Schweiz INES über ein nachhaltiges Bürgerrecht.
Die Diskussion zum Argumentarium für ein neues Bürgerrecht trägt zu einem besseren Verständnis der sozialen und politischen Fragen, die mit dem Bürgerrecht verknüpft sind und wie aktuelle Hürden für die Partizipation Aller überwunden werden können.
Lesung und Diskussion.
Mit: Rohit Jain & Georg Kreis
Moderation: Ariane Tonon & Jorge Cancio
Ort: Haus pour Bienne, Kontrollstr. 22, 2503 Biel
Datum: Samstag, 22. Juni, 10:00 - 12:00
Eintritt Kollekte
La démocratie suisse dans l'impasse?
Un quart des résidents en Suisse n'ont pas la nationalité suisse, et ce chiffre augmente. Quand une démocratie cesse-t-elle d'être démocratique?
Rejoignez le débat sur un nouveau droit de citoyenneté durable avec l'Institut Nouvelle Suisse INES.
La discussion sur l'argumentaire pour un nouveau droit de cité contribue à une meilleure compréhension des questions sociales et politiques liées au droit de cité et de la manière dont les obstacles actuels à la participation de tous peuvent être surmontés.
Lecture et discussion
Avec: Rohit Jain & Georg Kreis
Modération: Ariane Tonon & Jorge Cancio
Lieu: Haus pour Bienne, Kontrollstr. 22, 2503 Bienne
Date: Samedi 22 juin, 10:00 - 12:00
Entrée avec collecte
jeudi, 13. juin 2024
De Barbara von Rütte
Paru dans le cadre de la publication INES « Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté », 20 avril 2024.
La version française. La version française de l'« Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté » sera progressivement publiée sur le blog au cours des prochaines semaines et fera l'objet d'un événement public cet automne à Lausanne avec la présentation de la version imprimée. Plus d'informations suivront avant les vacances d'été en juin. En cas de questions ou d'intérêt, vous pouvez contacter les responsables du projet Giorgia Piffaretti ou Maria-Cecilia Quadri .
En sa qualité d'appartenance à un Etat, la citoyenneté a nécessairement une fonction à la fois inclusive et exclusive. D'un point de vue juridique, une personne appartient à un Etat – ou à plusieurs, dans le cas de personnes ayant une double nationalité ou une nationalité multiple – mais pas à tous les autres Etats. On a ce passeport, mais pas un autre. Quelqu'un peut exercer des droits politiques là-bas, mais pas ici.
mercredi, 14. septembre 2022
De Asmaa Dehbi, Vorstandsmitglied INES
Diversity ist das Wort der Stunde und scheint Garant für eine gerechte und plurale Gesellschaft zu sein. Mit dem Erhalt des Swiss Diversity Awards in der Kategorie «Religion» nimmt die Preisträgerin und INES-Vorstandsmitglied Asmaa Dehbi eine kurze Einordnung des Diversitätsbegriffs vor.
samedi, 23. avril 2022
De Rahel El-Maawi, Rohit Jain, Franziska Schutzbach, Tarek Naguib
Die Arbeit des Institut Neue Schweiz INES ist vom Wunsch geprägt, laufende Debatten zu Migration, Diversität und Antirassismus zu dokumentieren, verschiedene Ansätze in Austausch zu bringen und offene strategische Fragen zu diskutieren. Im folgenden Gespräch thematisieren Rahel El-Maawi, Franziska Schutzbach, Tarek Naguib und Rohit Jain Fragen rund um Identitätspolitik, Repräsentation und Intersektionalität und verbinden diese miteinander. Ein Blogbeitrag in zwei Teilen. Zum Teil 2 des Gesprächs zu Antirassismus in the Making.
jeudi, 23. décembre 2021
De Institut Neue Schweiz
In diesem letzten Blog-Beitrag im 2021 geben wir einen Einblick in die vier Vernissagen zum jüngst erschienenen HANDBUCH NEUE SCHWEIZ. Uns war es wichtig, Themen aufzugreifen, die das Institut Neue Schweiz INES auch im kommenden Jahr beschäftigen werden: ein neues Bürgerrecht, eine vielstimmige Bürger:innenschaft, diskriminierungsfreie Teilhabe und eine Schweiz, die für ihr globales Handeln Verantwortung übernimmt.
vendredi, 10. septembre 2021
De Anisha Imhasly
An einem Samstagnachmittag anfangs Juni fanden sich rund fünfzig Menschen in der Gessnerallee Zürich ein, um auf Einladung von INES unter dem Titel „Demokratie und Vielfalt in der Kultur – eine kulturpolitische Debatte“ zu erfahren, wie es um diese Vielfalt in der Kultur bestellt ist. Dies vor dem Hintergrund eines zentralen Anliegens seitens INES: Nämlich, dass sich die demografische Realität der Schweiz in seinen Institutionen – etwa in Politik und Verwaltung, Recht, Medien, Bildung und Kultur – viel stärker abbilden muss. Was hier folgt, ist eine subjektive Einordnung der Diskussionen bzw. einige weiterführende Gedanken zum Thema.
mardi, 23. juin 2020
De Institute Nouvelle Suisse
Depuis que George Floyd a perdu la vie à cause des violences policières racistes aux États-Unis, la solidarité autour du mouvement « Black Lives Matter » s'est aussi clairement manifestée en Suisse, dans les débats publics, dans la rue et dans les discussions personnelles. L'Institut Neue Schweiz (INES) se montre solidaire à ces manifestations et à la lutte contre le racisme anti-Noir.
lundi, 16. janvier 2023
De Institut Neue Schweiz
Eine Runde der Schweizer Think-Tanks und Foresight Organisationen ist 2022 zusammengekommen, um über die Herausforderungen für die Demokratie zu diskturieren. Das Treffen fand auf Einladung der Stiftung Mercator Schweiz und der Schweizerischen Gemeinnützigen Gesellschaft statt. Ziel war es, offensichtliche wie verborgene Entwicklungen zusammenzutragen sowie konkrete Massnahmen zur Stärkung und Entwicklung der Demokratie der Schweiz zu identifizieren.